Le salarié ne doit donc pas hésiter à contester tout avertissement qu’il estimerait infondé, par le biais d’un écrit permettant de garder preuve certaine, idéalement une lettre recommandée avec accusé de réception, ou a minima, par email.
En cas de refus d’annuler l’avertissement, le salarié dispose d’un délai d’un an à compter de la réception de l’avertissement pour le contester devant le conseil de prud’hommes.
Dans le cadre de cette procédure, il appartiendra à l’employeur de rapporter toute preuve ayant motivé sa décision de prononcer un avertissement.
L’absence de contestation d’un avertissement peut se retourner contre un salarié, dans la mesure où cela sera interprété comme une acceptation de sa part des faits reprochés.
Ainsi, malgré l’absence de toute conséquence présente sur la carrière ou la rémunération du salarié, ce dernier doit se manifester auprès de son employeur, si besoin par le biais d’un avocat, pour contester le bien-fondé de l’avertissement prononcé à son encontre.