Le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de la Haute-Marne avait fait droit à l’argumentation de la société et avait annulé le redressement opéré par l’URSSAF.
En cause d’appel, la cour considère elle, que l’URSSAF pouvait parfaitement corriger son erreur dans le cadre de la procédure judiciaire, la correction de son erreur ne s’analysant pas en « un second contrôle », obligeant l’URSSAF à recommencer la procédure de redressement.
Si manifestement le droit à l’erreur profite ici à l’URSSAF, l’histoire ne dit pas si ce même droit à l’erreur aurait pu profiter à l’entreprise qui s’est trompé pour un seul salarié sur le montant des indemnités kilométriques versées…
(Cour d'appel de Besançon, Chambre sociale, 23 mars 2021, n° 20/00653)